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PEGGY GUGGENHEIM

de Lanie ROBERTSON

Avec Stéphanie Bataille

Théâtre du Petit Montparnasse


Reprise au Théâtre Michel

tous les dimanches et lundis jusqu'à fin 2012

Aux prises avec ses contemporains, l'extravagante Peggy Guggenheim, papesse de l'art moderne, balance ses humeurs, ses failles, ses vacheries, mêlant le cocasse et le tragique dans une même énergie débordante.

Du rire aux larmes et réciproquement : sex, art and money.

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Ce monologue en quatre « tableaux » nous explique comment le destin de cette femme était et sera toujours lié à l’art et à l’univers de l’art. Quoi de plus intime que de nous la présenter ici, seule face au miroir de son dressing, à ses obsessions et ses fantômes.

En choisissant de mettre en scène l’épure de quelques silhouettes suspendues telles un mobile onirique et macabre, c’est toute la sincérité et la vérité de Peggy que je souhaite mettre en avant comme dans un confessionnal. Elle s’adresse à nous, souvent pour nous faire rire, et derrière ce sourire carnassier et ces lunettes, c’est toute la tension d’une femme du vingtième siècle qui s’est battue pour son œuvre, qui rejaillit.


La silhouette d’une porte précise un extérieur, un ailleurs, un à coté, un au-delà. Peggy, sur son seuil, franchira-t-elle le cap de la traversée ?  La communication semble de plus en plus difficile avec cette femme absolue, faite de convictions et de contradictions, reliée au monde extérieur par un téléphone défectueux.


Une radio susurre des morceaux de musique qui représentent le temps qui passe de tableau en tableau, émotions musicales qui ont accompagné les bons et les mauvais moments de la vie d’une femme au destin sans pareil.


Christophe Lidon

NOTE D'INTENTION


‘Woman before a glass’ est le titre d’un fameux tableau de Picasso. Lanie Robertson a souhaité faire entrer Peggy Guggenheim dans la toile d’un des maîtres de l’art du vingtième siècle.


Le plaisir inattendu de traverser toute la création artistique de la deuxième moitie du vingtième siècle à travers un dressing m’a inspiré l’idée d’associer les créateurs et les artistes sur les cintres de Peggy Guggenheim.

Ainsi les œuvres majeures des plus grands artistes de cette époque se retrouvent liées de la façon la plus intime à cette femme atypique, excentrique et passionnée ; puisque c’est sur sa peau qu’elle véhicule des univers aussi contrastés que Picasso, Pollock, Magritte ou Miro … « les enfants de sa collection »

Pariscope juin 2011

20 Minutes - 14 juin 2011

Le Point - Publié le 09/06/2011

Cinq raisons d'aimer la Bataille

Tous les soirs du mardi au samedi, à 21 heures, au Théâtre de la Huchette, Stéphanie Bataille devient "Peggy Guggenheim, femme face à son miroir" dans la pièce de Lanie Robertson.

C'est une pièce très enlevée sur la "folle de Venise", fondatrice du musée à son nom, amie des arts et "extravagante" du XXe siècle.


Peggy Guggenheim apparaît ici telle que l'éternité la fige : égotiste, généreuse et totalement jetée. "Grosse mangeuse d'hommes" aussi, avec un goût assez sûr.


A travers Peggy, la pièce fait vivre tous ceux qu'elle a aimés, souvent dans tous les sens du mot : Max Ernst, son ex, Marcel Duchamp, Vassily Kandinsky ou Alberto Giacometti.


Stéphanie Bataille est tellement entrée dans la peau de Guggenheim qu'on finit par oublier qu'on est au théâtre.


Seule sur scène pendant 1 h 20, jouant sur tous les registres, époustouflante de vérité, Stéphanie Bataille a bien gagné sa guerre pour faire revivre Peggy

FRANZ-OLIVIER GIESBERT

           En 2011


Théâtre de la Huchette   


 et Festival d'Avignon

Webthea - 30 avril 2012

Gilles Costaz


La pasionaria de l’art moderne


On a connu en France le théâtre de l’Américain Lanie Robertson grâce à Georges Werler, qui a monté plusieurs de ses pièces, pour la plupart tournées vers le destin de grands créateurs ou agitateurs du siècle : Alfred Stiglitz, Georgia O’Keeffe, Billie Holiday… Autant de regards d’historien, de regards d’auteur complice dans le combat que tout inventeur mène contre la société. La facture est classique, mais traversée d’une forte humanité.

Ce même sentiment se retrouve dans Peggy Guggenheim, femme à son miroir,dont la création parisienne est passée par un autre canal : le tandem Michael Stampe, pour l’adaptation, et Christophe Lidon, pour la mise en scène – des personnalités auxquelles on doit de belles réussites comme la vision de Lettre d’une inconnue que jouait encore récemment Sarah Biasini aux Mathurins.

Peggy Guggenheim, d’origine suisse et allemande, appartenait à la branche «pauvre» de sa famille. C’est-à-dire qu’elle avait quand même assez de millions pour faire des tractations dans le marché de l’art, faire vivre généreusement ses artistes favoris et constituer une collection fabuleuse qu’elle installa et qui est toujours en place dans un palais de sa ville d’adoption, Venise. Elle fut la femme de Max Ernst mais Picasso, qu’elle adorait, la détestait.

En quatre tableaux, Lanie Robertson réinvente la vie passionnée de Peggy, entre 1963 et 1969, en quête et en attente de ce que l’art était en train de donner en Europe et dans le monde. Christophe Lidon a conçu un décor à la fois personnel – le salon de Peggy - et très référentiel : quelques objets et quelques meubles sont là comme des mobiles auxquels s’adresserait le personnage. Stéphanie Bataille compose Peggy à l’opposé d’une diva : pas d’états d’âme, mais une âme tout entière engagée. Elle n’incarne pas une artiste mais une femme vivant pour ceux qui la dépassent et par ce qui la transcende. L’actrice déploie une belle énergie sensible dans ce spectacle dont la vivacité exclut les habituels défauts des monologues. Cette passionnante histoire est ainsi mise en scène sans clichés. Une belle leçon à tous points de vue.

Le Parisien 2 mai 2012

Le magazine du Monde - 21 avril 2012

Figaroscope - 2 mai 2012

Le Figaro - 13 avril 2012

Télérama - du 18 au 24 avril 2012

Madame Figaro - 14 avril 2012

L'Express - du 25 avril au 1er mai 2012

L'Homme nouveau

7 avril 2012

Pariscope - du 4 au 10 avril 2012

Point de Vue - du 18 au 24 avril 2012

Photographie - Laurencine Lot

Sylviane Bernard-Gresh